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Les plans des bateaux-feux

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Les bateaux-feux sont ancrés depuis le 19e siècle dans le paysage dunkerquois. Aujourd'hui encore, un exemple de ces navires flotte dans le port du commerce de Dunkerque et la scène nationale de la ville porte ce nom commun. 

A partir des années 1860, les bateaux-feux étaient utilisés pour signaler la présence des bancs de Flandre et sécuriser la navigation dans un système de balisage. 

Ils prenaient le nom du banc de sable auquel ils étaient affectés au large de Dunkerque et Calais : Dyck, Sandettié, Snouw, Ruytingen, Mardyck, Ratel… 

Habités par un équipage, les « marins de l’immobile », relevé tous les quinze jours, certains connurent même des naufrages comme le Dyck le 13 décembre 1933. 

En 1989, les bouées-phares automatiques rendent obsolètes ces feux-flottants. 

Le Sandettié, classé Monument historique depuis 1997, est conservé par le Musée portuaire dans le bassin du Commerce. 

Plusieurs plans de bateaux-feux sont conservés dans le fonds des Ponts et Chaussées.

 

Zoom sur le fonds des Ponts et Chaussées

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Ce fonds de la fin du XVIIIe siècle à la création du Port autonome en 1965-1966 entre aux archives entre les années 1990 et 2014.  

Il regroupe les archives des ingénieurs et techniciens des Ponts et Chaussées.  

Il est composé des dossiers de construction des infrastructures portuaires (creusement des bassins et darses, aménagement des môles et terre-pleins, hangars et entrepôts, quais, ponts, écluses, jetées, digues…), de l’outillage portuaire et de réparation navale, des Phares et balises, des canaux et wateringues. 

Plan du bateau-feu Le Ruytingen, 1872, (5S401). Le musée national de la marine conserve une maquette de ce navire réalisée en 1877 par Charles Hamelin.